Glenmore 2 est une réédition kickstartée d’un jeu de Matthias Cramer (Lancaster) de 2010 et il est meilleur !
Ce fût bon !
Chaque joueur dirige un clan écossais depuis les premiers temps médiévaux jusqu’au 19ème siècle, cherchant à étendre son territoire et ses richesses. La réussite de votre clan dépend de votre capacité à prendre les bonnes décisions au bon moment – en cultivant de l’orge pour la production de whisky, en vendant vos marchandises sur divers marchés, en vous alliant aux clans des Highlands ou en prenant le contrôle des lieux emblématiques comme les lochs et les châteaux.
My name is Ish, Scott Ish
Votre clan aura-t-il une influence importante sur l’histoire écossaise ? Si vous obtenez le plus grand nombre de Points de Victoire (PV), ce sera le cas ! Vous remporterez la partie et votre clan s’élèvera au-dessus des autres.
L’originalité du jeu ne se résume pas à 2 mécanismes cependant, ils restent assez originaux pour ne parler presque que d’eux.
Le 1er mécanisme intéressant est le tour de jeu. Celui-ci n’est pas linéaire, c’est le joueur qui est le dernier sur la piste temporelle qui joue (comme dans Tokaido par exemple). Il se positionne ou il veut, prend la tuile sur laquelle il s’est arrêté, la paie et la place dans son territoire selon certaine condition. Et il y a un petit plus : non seulement vous allez activer la tuile acquise, mais aussi l’intégralité des tuiles adjacentes à celle-ci. C’est combo, c’est cadeau. La piste temporelle est réapprovisionnée au fil de l’eau.
Les tuiles offrent différentes actions : acquisition de ressources, de points de victoire, transformation de blé en whisky et se positionner sur la carte clan et déclencher des bonus, etc.
Le jeu est séquencé en 4 cycles, représentés par quatre piles de tuiles. Dès qu’une pile se vide, on attaque la suivante..
Le 2eme mécanisme intéressant est la phase de scoring à chaque fin de cycle. La méthode pour marquer des points est assez intéressante. Sans trop entrer dans les détails, les points marqués sont la différence du nombre de ressources entre le joueur qui compte ses points et le joueur qui en a le moins. C’est assez original. Et ça limite le jeu méta… si vous faites l’impasse sur un type de point, vous pouvez être sûr que tout le monde va s’engouffrer dedans.
My name is More, glen More
Par rapport à la version originale, le graphisme a été revu comme la cohérence du matériel. Les règles ont aussi été revues afin de mieux coller au thème écossais.
Le jeu est velu, demande une grande réflexion et beaucoup d’attention et pourtant il est très fluide, on comprend immédiatement dès le second tour toutes les mécaniques du jeu. Et ça c’est remarquable.
Quand il y en a plus, il y en a encore. Cette édition comprend 8 mini extensions ajoutant entre 5 et 10 mn de jeu chacune. Elles ajoutent des petits mécanismes en plus pour pimenter vos soirées.
Rejouabilité Qualité du matériel Graphismes | Le 2eme plateau des clans qui n’apporte pas grand chose. |
Glen More II : Chronicles
Auteurs | Matthias Cramer |
Illustrateur | Jason Coates |
Editeur | Super Meeple |
Distributeur | Abyss |
Nombre de joueurs | 2 à 4 |
Durée | 90 minutes |
Age | 12 ans |
Prix | 63€ |