de Nicolas Normandon chez Matagot
Pour 4 à 8 braqueurs de 10 ans pour 30 mn de saut en parachute !
3 Escrocs, 2 parachutes !
Le braquage était parfait… un plan sans accroc ! Des millions dans un sac, une fuite en avion, oui vraiment sans accroc.
Tous commencent à se détendre, quand soudain le moteur a des ratés. Et l’avion commence doucement sa chute.
Oui le braquage était parfait et ils avaient tout prévu… Tout sauf des parachutes! Car il en manque clairement un…
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Bahamas : Le crash-test du fun
Avec Bahamas, on embarque pour une virée aérienne où le bluff est roi, la trahison une évidence et l’atterrissage… facultatif. Un braquage réussi, un avion en perdition, et trop peu de parachutes pour tout le monde. Résultat : c’est chacun pour soi, et gare à ceux qui pensaient pouvoir compter sur leurs amis.
On notera un matériel de qualité, des illustrations engageantes et une promesse de parties rapides et pleines de rebondissements. Sauf qu’une fois en vol, la mécanique peut donner l’impression de tourner en rond. Les dés, censés être un moteur de fun et de chaos, finissent parfois par ressembler à une succession d’actions un peu trop similaires. Les personnages ajoutent bien quelques variations, mais pas de quoi révolutionner l’expérience. Et si l’agent du FBI peut offrir une fin explosive, il arrive aussi que la partie s’étire, surtout quand tout le monde s’accroche à son siège en espérant voir un autre tomber avant soi.
Bahamas fait partie de ces jeux où l’ambiance dépend à 90 % du groupe (voire plus si affinités). Joué avec des gens prêts à trahir sans vergogne et à jouer le rôle à fond, c’est un pur régal. Avec un groupe plus passif ou calculateur, on risque davantage le trou d’air. On le compare souvent à Galerapagos,
Bahamas a de belles cartes en main, mais pour en profiter pleinement, mieux vaut embarquer avec l’équipage qu’il faut. Sinon, autant sauter sans parachute tout de suite, ça ira plus vite.