De Marta Ciaccasassi, Martino Chiacchiera, Pierluca Zizzi chez Tabula Games
Pour 1à 4 clans barbares de 14 ans pour 90 mn de gloire !
Entrez dans le mystérieux monde des Fenians, un endroit où les clans barbares règnent sur les terres sauvages et où les civilisations corrompues vivent dans leurs villes décadentes. Un lieu rempli de puissances douées de dieux anciens et de démons perfides. Devenez le chef de guerre d’un clan et menez-les à la conquête des nations civilisées, prenez leurs terres et dérobez leurs richesses. Vous aurez besoin d’une économie forte, d’une armée encore plus forte et de toutes les avancées technologiques que vous pouvez vous permettre de poursuivre. Vous devrez gérer les ressources, les unités de l’armée et les bâtiments, mais vous pourrez également invoquer le pouvoir des dieux et des démons antiques pour obtenir des avantages magiques temporaires. Seul le clan le plus fort l’emportera sur les autres sur le chemin de la gloire, laissant sa marque dans l’histoire.
Dans Barbarians: The Invasion, vous contrôlez un clan barbare et le dirigez sur son chemin vers la gloire. Placez vos champions sur le Volcan 3D pour rassembler des ressources, construire des bâtiments, prier des dieux, et mener vos troupes dans des batailles féroces pour conquérir la plupart des régions et devenir le plus grand clan de tous les temps.
Le jeu tourne autour du placement des travailleurs sur un Volcano tournant en 3D où vous pouvez effectuer différentes actions selon la position de vos travailleurs, le contrôle de zone sur une carte, et la gestion d’un moteur économique. Votre clan devra soutenir son armée afin de conquérir des terres et l’emporter sur les clans ennemis. Les clans ne se combattront pas directement, mais poursuivront le même but jusqu’à la fin du jeu où le joueur ayant le plus de points gagne.
Ils sont forts, ces Italiens, pour concevoir des jeux qui marquent les esprits ! Barbarians: The Invasion ne fait pas exception, avec son mélange de stratégie et de hasard. C’est un jeu où l’on stresse à chaque tour, non pas parce que les choix manquent, mais parce que, bien souvent, les actions ne se goupillent pas comme on le souhaite. Cette frustration, paradoxalement, contribue au plaisir du jeu, rendant les parties grisantes et souvent marquées par des scores serrés.
On notera une mécanique originale, le plateau volcanique en 3D, pivot du jeu, apporte une dynamique intéressante et force à planifier en fonction de sa rotation. L’idée est maligne, mais le chaos croisse avec le nombre de joueurs.
Il y a une forte dose d’imprévu via les cartes de combat et les aides, les allergiques au hasard vont détester !
Les pouvoirs de début de partie ne sont pas tous équitables, ce qui peut donner un avantage à certains joueurs dès les premiers tours. Cela peut frustrer ceux qui aiment partir sur un pied d’égalité.
Bien que magnifiques, les figurines sont purement esthétiques et n’ajoutent rien à la mécanique. Pour un jeu de cette envergure, certains pourraient s’attendre à une meilleure utilisation de ces éléments.
Attention, ce n’est pas un jeu de figurines, mais un vrai jeu de placement d’ouvriers qui oscille entre stratégie et hasard.
