Crossing c’est la réunion éditoriale de trois jeunes éditeurs de la scène française qui, unis comme le restant des neurones de Nadine Morano, ont fait paraître l’œuvre de Yoshiteru Shinohara du Japon. Un pour Trois, et Trois pour ça ?
Il y a quelques mois de cela, disons au pif printemps 2015, les médias et autres réseaux sociaux qui s’intéressent comme nous aux jeux de société, étaient en train de nous titiller d’images et de faire des louanges pour un petit jeu venant du pays du soleil levant et que s’appelorio Quézac Crossing.
Comme trop souvent depuis un couple d’années (oui, oui… ça fait 2) on nous vend des jeux même pas encore disponibles et qu’il faut attendre encore 1 mois avant de pouvoir se le procurer. Le tout avec force d’arguments élogieux à leur sujet afin, je crois, d’inhiber tout esprit critique que nous pourrions et devrions avoir avant tout achat.
[…]Trois éditeurs pour faire Crossing (Moonster games, Cocktail Games et JD éditions (Space Cowboys), donc trois fois plus de comm’). Pourquoi ? Aucune idée. Je ne pense pas que ça soit le prix de l’édition qui les ait refroidit. Peut-être la peur de se planter (autant se planter à plusieurs c’est plus drôle). Bref, qu’importe le pourquoi, nous ne sommes pas dans le secret des dieux et on s’en tamponne un peu à vrai dire. Ce que l’on veut c’est juste s’amuser sans que l’on nous prenne pour des consommateurs grégaires à qui l’ont doit soutirer des deniers.
Les gemmes, «je like» !
Mais revenons au jeu de Yoshiteru Shinohara en lui-même, s’il vous plaît. Pour commencer, il est nécessaire et même obligatoire je pense, de saluer la qualité de l’édition, bien plus sympathique visuellement que la première version nippone, Xing, sortie en 2013.
La suite de l’article sur Crossing est à lire en intégralité dans le numéro 5 de l’encéphalovore (à télécharger ici).