Un jeu de gestion de dés, de majorité et de placement.
La guerre des boutons est un jeu agréable et malin un fois qu’on a passé la barrière des graphismes. |
Rien à voir avec une attaque d’Acné !
Je vous ferai pas l’affront de vous présenter le roman éponyme de Louis Pergaud paru en 1912. On va plutôt se concentrer sur les créateurs du jeu. L’auteur Andreas Resch ne vous sera plus inconnu, il vient de frapper un grand coup avec Gùgong. Coté dessin, Harald Lieske s’illustre (ha ha ha !) régulièrement à travers les jeux de F. Friese et tous les Feld : Les Châteaux de Bourgogne, Notre Dame, Fabulosa Fructus, 504, Gentes.
Boutons Pressions
Alors le jeu donc, vous avez neuf dés qui représentent des sales gosses. Au début, vous en avez trois qui sont emprisonnés proche de votre cabane.
Vous lancez vos dés libres.
A votre tour vous devez en déposer un aux endroits disponibles : soit sur un des six emplacements de l’école ou une combinaison de dés sur un des trois lieux. Sur ces lieux, il ne peut y avoir qu’un joueur, il faudra donc virer le joueur précédent en mettant un dé de valeur supérieure ou un nombre de dés identiques supérieur.
Il est possible de modifier la valeur des dés ou d’en acquérir d’autres temporairement en payant en bouton(s). Ça permet de limiter grandement le fait du hasard.
Une fois les actions réalisées, on fait le décompte des lieux pour recevoir des bonus.
Comment gagne-t-on ? C’est simple, soit en ayant construit les 6 morceaux de cabanes, soit en ayant réuni 6 étoiles.
J’aurai su, je serai pas venu.
Le thème n’est pas le plus présent au monde. Le jeu reste agréable. Les parties sont plutôt courtes et dynamiques. Le nerf de la guerre Tout sera dans l’adaptation de la situation (pour l’adaptation du roman, on repassera!) : aller chercher des cartes, perdre des bonus, des boutons, partir sur la cabane ou des étoiles.
Tout le jeu est basé sur l’interaction, l’éviction des dés adverses et le mouchard (vous donne un petit malus mais permet surtout d’emprisonner un dé adverse) vous feront détester vos voisins. On ne pourra clairement pas jouer dans son coin.
Graphiquement, c’est très allemand, trop allemand ?!
– Durée de jeu plutôt court – Rejouabilité – Simplicité | – Graphismes moches – Des erreurs dans la règle dans la VF |
La guerre des boutons
Auteurs | Andreas Steding |
Illustrateur | Harald Lieske |
Editeur | ADC Blackfire |
Distributeur | Novalis |
Nombre de joueurs | 2 à 4 |
Durée | 45 minutes |
Age | 1O ans |
Prix | 45 € |