Suite à de nombreux articles sur le sujet, nous nous sommes interrogés (non ce n’est pas vraiment vrai, d’autres l’ont fait pour nous…) sur le côté « légal » de recevoir des copies presse et de ne pas le mentionner. La question méritait en effet d’être posée.
Il faut savoir, du moins chez L’Encéphalovore, que quasiment tous les jeux que l’on reçoit le sont suite à de multiples demandes, supplications et relances de notre part.
Les éditeurs nous les envoient donc surtout pour avoir la paix, par pitié ou, ça arrive, parce qu’on nous aime bien pour le côté humain et non-mercantiles de nos idiotes et non professionnelles interventions (on se rassure comme on peut).
De prime abord, les jeux demandés sont des jeux qui nous font de l’œil, qui ont quelque chose, par leur mécanique souvent, et qui peuvent potentiellement nous plaire.
Les fourbes objets ludiques dévoilant leurs formes généreuses ne nous laissent donc pas insensibles et pas toujours objectifs dans nos articles, tel que devrait l’être un vrai journaliste. Mais comme nous ne sommes ni « vrais » ni « journalistes…, nous sommes donc relativement peinards.
Cependant, il arrive même, parfois, que l’on nous propose de recevoir un jeu et « d’en faire rapidement un article parce que ça va sortir là dans la semaine ».
Déjà nous n‘aimons pas « trop beaucoup » ça, mais en général, on nous envoie rarement de force et sous la menace le « Spiel des Jahres » ou « l’As d’Or »… c’est déjà pas très bon signe, mais après tout cela peut-être une belle découverte.
Alors oui, il n’y a pas, ou peu, de note en dessous de 5. Mais le but étant tout de même de vous donner envie de jouer. À quoi bon descendre un jeu ?
Déjà, parce que notre courage de lâches nous dicte notre conduite, nous ne sommes pas là pour nous fâcher avec l’éditeur (surtout quand c’est le distributeur qui nous les envoie !). En ce qui nous concerne, ça ne nous fait pas forcément plaisir de perdre du temps à écrire sur un jeu « bof-bof-mouais » (déjà qu’on n’arrive pas toujours à écrire sur ce que l’on aime vraiment très fort dans nos petits cœurs de pierre). En plus, avez-vous vraiment envie de lire des chroniques sur des jeux que nous estimons mauvais ou sans intérêt ludique ? Franchement ?
OK, le sujet sur la notion du « mauvais » est vaste mais de notre côté, on se le définie entre nous, dans notre coin, avec notre ressenti. Et alors ? Et alors ce n’est qu’un avis et on l’exprime.
Un avis parmi les milliards disponibles sur les sites bien plus pros que nous ne le serons jamais et sur les réseaux sociaux où, comme chacun le sait, on passe de spécialistes en virologie à experts climatique en un clin d’œil. Alors imaginez le nombre de joueurs détenant le (son) graal du « meilleur jeu du monde » (qui change chaque semaine).
Bref, on n’est clairement pas sponsorisé. On aurait aimé ! Ça nous aurait éviter de manger des pates (sans pain) dès le 2 du mois !
Cependant, pour plus de transparence, on ouvrira les volets de chez nous tous les matins et on mettra dorénavant un mot clé « #acheté avec ces deniers » quand ce sont bibi, baba ou boubou qui paient bonbon. Nous ajouterons également « #arraché à l’éditeur » quand celui-ci a eu pitié de nous.
On vous embrasse. On veut rester lents, idiots et fainéants, mais on veut surtout s’amuser et continuer à partager nos délicates proses avec vous. Et autant avec les nouveaux jeux de la semaine que ceux achetés / reçus il y a 15 ans.
– L’Équipe de l’Encéphalovore, (mais fortement portée par Jude_Maw)