Last Night on Earth ou les borborygmes zombies…
Last Night On Earth (LNOE) est un jeu « zombie » paru en 2007. Ça ne fait pas jeune pour un jeu, mais je l’apprécie toujours autant. À l’heure où une espèce de course folle à toujours plus de nouveautés toujours « plus meilleures et explosives » que les autres, je vous propose un petit retour sur jeu d’ambiance pulp qui a été un précurseur des jeux comme Zombicides…
Last Night on Earth fait partie des jeux que j’apprécie de par sa simplicité à assimiler les règles (pour qui comprend un temps soit peu la langue de Chuck Norris) et par son ambiance particulière digne d’une bonne série Z. Un CD aux musiques les plus nazes tente malgré tout de nous faire entrer dans le monde de Last Night on Earth. Préférez donc l’une de vos playlists aux musiques flippantes. Mais le geste d’y inclure un « élément en plus » y est, et ça, mine de crayon, ça compte.
Last Night on Earth n’est pas un jeu en finesse. Alors, si vous préférez faire chauffer vos neurones aux canons d’armes à feu, je suis au regret de vous annoncer que ce dernier ne sera clairement pas pour vous.
Le plateau étant modulable, les parties se renouvellent bien et des scénarios supplémentaires existent sur la toile ou, du moins, sur le site de l’éditeur. Sachez aussi qu’il existe plusieurs extensions (Growing Hunger, Timber Peak et la dernière en date : Blood in the Forest) et il existe aussi des packs pour des héros supplémentaires ainsi que des figurines zombies.
Histoires à relever les morts
Pour résumer, une partie c’est un scénario. La boîte de base contient 6 scénarios, le plateau central (réversible) et 4 tuiles en « L » qui viennent s’adjoindre au plateau principal. La configuration du terrain change donc souvent et permet, comme je le disais, un renouvellement des parties tout à fait honnête. Les figurines (héros et zombies) quant à elles sont de piètre qualité. Ça ne gênera cependant que les plus perfectionnistes des figurinistes, ou celui qui comme moi est tombé sur une boite où toutes les figurines penchaient sévèrement… (un coup d’eau chaude et c’est réglé).
Si vous avez l’âme héroïque, vous y incarnerez donc l’archétype même du héros à l’américaine comme par exemple le beau gosse quaterback de l’équipe de foot locale (dernière lecture connue : un coloriage), le bon plouc de la campagne profonde avec un gros pétard, une infirmière bien gaulée avec gros pétard, aussi (mais d’un autre genre), une pom-pom girl nunuche, etc. Autant dire que vous avez l’embarras du choix. Chaque personnage ayant ses avantages et ses défauts.
Pour que le jeu soit un brin rigolo, il faudra qu’au moins un joueur incarne la horde de zombie. Et qui aura pour unique but de bouffer le cerveau des gentils et beaux héros. Pas sûr, surtout s’il est seul, que cela soit le rôle le plus passionnant du jeu.
La suite de l’article sur Last Night On Earth est à lire en intégralité dans le numéro 6 de l’encéphalovore (à télécharger ici).