Voici que vient de débarquer dans les librairies, une sorte de spin-off BD de la série déjantée et trash des Kassos. Sauf que cette fois, on rentre sans vaseline dans le for intérieur d’anciens héros déchus de la génération des années 75/85.
Découvert il y a à peine un peu plus d’un mois par le biais des webséries (pourtant lancées en 2013 !), les Kassos est une production des studios Canal créée et réalisée par El Diablo et Balak, qui malmène les héros des enfants des années 80-90. Des héros comme Zizimir (Casimir), Sandy (Candy), Aspégix (Astérix) que l’on retrouve après quelques années et qui ont du mal pour certain passer la crise ou se sortir de leur rôle qu’ils ont poussé à l’extrême.
Tandis que la websérie se passe dans le bureau d’une assistante sociale à l’accent des îles ultra prononcé (et assumé), la BD, elle, nous montre le quotidien de ces cas sociaux que sont devenus les héros d’une jeunesse perdue.
Quoi de plus jouissif que de voir les débordements et sautes d’humeur du Lieutenant Dirty Gadgette ? Que de se rendre compte que Zizimir aime (trop) les petits n’enfants, que Aspégix abuse de la potion alcoolisée, que Sandy est une nymphomane insatiable et que le célèbre lapin rose du métro parisien, à force de se faire coincer les doigts dans les portes du métro, a développé à l’excès ses tendances sadomasochistes.
La suite de l’article sur Les Kassos est à lire en intégralité dans le numéro 4 de l’encéphalovore (à télécharger ici).
Et ça c’est cadeau :