Rejoignez la ville des alchimistes pour accomplir votre Magnum Opus, votre grand œuvre, avec plus de brio que vos pairs !
Nous sommes dans le monde de l’alchimie… Pour transformer les métaux pourris en métaux nobles, pour découvrir la pierre philosophale, le Magnum Opus qui assurerait richesse et vie éternelle à son détenteur.
« Sous le règne de Rodolphe II, Prague était une capitale des arts occultes. Des alchimistes et des personnalités de tous horizons s’y côtoyaient. Sur la place de l’horloge astronomique comme dans la célèbre ruelle d’or, les bonnes rencontres permettaient aux alchimistes d’acquérir leurs mystérieux composants lors d’habiles tractations. L’Empereur, grand amateur d’ésotérisme, intervenait en influençant les acteurs de ces brigues. Il faisait connaître ses volontés grâce à un messager porteur d’un sceau énigmatique représentant un Ouroboros… »
Ourobo quoi ?
L’Ouroboros est un dessin ou un objet représentant un serpent ou un dragon qui se mord la queue. Il s’agit d’un mot qui signifie littéralement « qui se mord la queue ».
Alors comment ça marche ?
Vous avez 2 zones de jeux, le marché noir et le marché officiel. Chaque joueur dispose d’un paquet de 9 cartes identiques numérotées de 1 à 9 représentant des personnages. Vous allez drafter une carte et passer votre paquet au voisin. La petite subtilité qui change tout vient du paquet supplémentaire. En effet la personne détenant l’Ouroboros va échanger le paquet reçu avec le paquet se situant sous cet Ouroboros justement et mettre le paquet reçu à la place. Une fois 6 cartes sélectionnées, c’est la phase de résolution.
Vous allez appeler les personnages un par un de 1 à 9. Celui qui a la majorité pour le personnage appelé réalise son effet (échanger une carte avec un adversaire, gagner de l’argent, acheter au marché officiel, acheter au marché noir un composant.
5 manches plus tard, c’est le décompte final.
Chaque composant acheté vaut un point de victoire. Les objectifs permettent de cumuler des points en réalisant des potions de composants et puis des cartes permettent de gagner aussi des points en ayant des paires de composants.
Anecdote rien que pour vous !
L’auteur nous confiait qu’à la base l’Ouroboros était en plastique avant que celui-ci soit en acier, les joueurs oubliaient de le jouer pour faire tourner les decks. Du coup avec un si bel objet, plus personne n’oublie de s’en servir… Voilà pour la petite anecdote.
Et alors ?
Ok entre le draft et le mécanisme de majorité rien de nouveau, à part le deck supplémentaire. Mais ça reste un excellent jeu bien tendu.
À première vue difficile à dompter, ce jeu s’avère assez intéressant, bien équilibré et plein de rebondissements et de possibles fourberies. Un sou est un sou, soyez donc vigilants aux plans des autres tout en draftant correctement vos aides.
A deux le jeu se joue sur un ou deux détails, c’est très agréable, sauf quand on se fait rouler dessus…
Coté interaction, évidemment, on est au top… un draft amène toujours un max d’interaction. Et de même le système de majorité est aussi un point fort d’interaction.
Le matos est très beau. L’ouroboros en acier est vraiment superbe.
– Jeu plutôt court – La rejouabilité – L’Orouboros | – Manque d’originalité |
Magnum Opus
Auteurs | Lionel Borg |
Illustrateur | Arnaud Demaegd |
Editeur | Bragelonne Games |
Distributeur | Gigamic |
Nombre de joueurs | 2 à 5 |
Durée | 45 minutes |
Age | 12 ans |
Prix | 30 € |