Mexica, Le poids des pyramides, le choc des civilisations

Mexica est le 3ème opus de la trilogie dite « des masques », les deux autres sont Tikal (1999 et réédité en 2016 par Super Meeple) et Java (2000).

Mexica est un jeu de placement, de blocage et de majorité aux règles simples et subtiles. Les trois jeux sont à la fois différents et reposent sur le même mécanisme de points d’action. La première édition par Ravensburger et Rio Grande date de 2002. Le jeu n’avait pas été distribué en France.

Le mot Mexica était utilisé par les Mésoaméricains pour désigner les habitants de Mexico-Tenochtitlan et de Mexico-Tlatelolco. Il a été le plus souvent remplacé par le terme Aztèque. En 1325, voyant se réaliser une vieille prophétie, les Aztèques décident de bâtir Tenochtitlan, la capitale de leur empire. Vous êtes un « Pilli Mexica », un noble chargé de participer à la construction de la ville.

Vous disposez de 6 points d’action par tour que vous allez pouvoir utiliser pour réaliser différentes actions : déplacer votre Pilli Mexica, poser des canaux, ériger des temples ou construire des ponts.Comme il s’agit d’un jeu de majorité, l’interaction ne manque pas : il est possible de bloquer les autres joueurs pour ralentir leurs déplacements, modifier des quartiers non fondés.

Mais que vois-je ? Est ce du plastique ? Non ! Est ce du carton ? Non, C’est super Meeple !

Le jeu le plus lourd de mes étagères ! Les 72 temples en résine sont justes superbes. C’est la première fois que j’ai l’occasion de tripoter des objets aussi massifs dans un jeu de plateau. Et ça le fait vraiment. Agréables à toucher, à manipuler, à jouer avec.

Les couleurs sont plutôt bien choisies : sable, rouge brique, noir et gris clair. Je trouve le noir et le gris un peu trop proches, c’est dommage. Mais rien de pénalisant. Les Ponts en bois sont en relief. Les canaux sont par contre en carton, vous pouvez les remplacer par de la véritable eau si vous voulez ! Et pour finir, un plateau rehaussé en couleur.

La suite de l’article sur « Mexica » est à lire en intégralité dans le numéro 10 de l’encéphalovore (à télécharger ici).