Reykholt

Cultivez et récoltez vos légumes dans vos serres et concourez pour devenir le premier cultivateur d’Islande.

Faire pousser des choux-fleurs, des tomates, des salades, des champignons et des carottes en Islande ? Quelle idée farfelue ! Et pourtant cela attire toujours plus les touristes curieux de voir comment la géothermie aide ingénieusement à cultiver vos légumes. Mais la saison dans Reykholt est courte, soyez efficace.

Posez vos ouvriers agricoles sur les options dont vous avez besoin pour faire la course aux légumes et arrivez le premier ! Obtenez une serre de bonne taille, plantez-y vos légumes rares ou communs, récoltez et courrez de tables en tables montrer vos productions aux touristes avant vos concurrents !

Pour votre culture générale, sachez que Reykholt est un petit village islandais. Reykholt, récolte. Le Jude_Maw qui est en moi ne peut qu’adhérer.

Doit-on encore présenter Uwe Rosenberg ?

Non !
Auteur allemand aux titres légendaires : Agricola, Bohnanza, Patchwork, etc.
Il incarne la mécanique de placement d’ouvriers par blocage. C’est un auteur incontournable de la scène ludique .
Merde, je l’ai présenté…

Comment joue-t-on ?

Le mieux possible répondrai-je !

A son tour, on pose un de ses 3 jardiniers sur une case vide du plateau central afin d’y résoudre immédiatement l’action associée. Rien de bien transcendant jusqu’à maintenant. Mais attendez, ça va venir.
Parmi les actions vous y trouverez : L’acquisition de légumes ou de serres, la récolte de ses légumes, de la plantation, et d’autres subtilités.
Ensuite vient la récolte ou l’on prend ramasse un légume par serre. Le truc transcendantal arrive.
La vente, c’est là tout le truc du jeu. Pour avancer sur la piste du banquet, il faut réunir les conditions des cases : fournir les légumes demandés. Mais une fois par tour, au lieu de fournir des légumes vous pouvez les prendre… relisez cette phrase, tout est là-dedans.
Il vous faudra d’abord fournir une seule et unique tomate. Puis un champi. Puis deux, puis trois et ainsi de suite… le jeu devient difficile et exigeant, le nombre de légumes demandé va évidemment augmenter.
Après 7 manches, le joueur le plus avancé sur la table de banquet décroche la victoire. On est dans du simple.

Ce qui faut bien comprendre, c’est que ce jeu n’est pas un jeu de gestion, mais une course !  Par contre, on est toujours sur un jeu de placement d’ouvriers par blocage…

A deux, l’interaction et les tensions sont faibles, c’est à 3-4 que le jeu est plus intéressant. 
Il existe évidemment un mode solo, mais vous savez ce que j’en pense des modes solo hein ?

Reykholt propose aussi un mode Histoire avec 5 scénarios, qui renouvellent le jeu, avec des objectifs à atteindre, des événements et de nouvelles cartes services. Rien de bien folichon.

Bon, Le jeu est un peu froid et répétitif : on prend des serres pour planter des légumes, qu’on récolte, qui nous permettent ensuite d’avancer sur la piste de score.
Par contre, le matériel est très agréable et ça fait plaisir.
Les parties sont rapides et dès la première, on n’a plus besoin de se plonger dans la règle. La variété des cartes-services renouvelle agréablement la partie.

Le jeu est plutôt léger, facile à appréhender et pas trop long.

Reykholt