Sapiens, chuuuut !

Sapiens jeu de société

Si les cavernes (une fois débarrassées des ours) ont permis aux premiers hommes savants (sapiens) de se constituer un abri, il a toujours fallu se démener pour subsister. C’est donc dans ce contexte que le jeu Sapiens, fraîchement récompensé par le grimoire de l’alchimiste, nous propose d’évoluer.

C’est une jolie boîte que celle de Sapiens qui met bien en valeur les illustrations de Marc-Antoine Allard. Des couleurs chatoyantes, des pions et des plateaux en carton de belle facture. C’est du tout propre et la jeune boîte d’édition Catch’up Games n’a pas fait de taches de ce côté-là et propose donc un produit parfaitement bien fini pour le jeu de Cyrille Leroy.

Pour un premier jeu, Cyrille nous offre un bon jeu basé sur le principe du domino en bien plus évolué. Dans Sapiens on dirige un clan d’hommes des cavernes qui maîtrise à peine le feu. Chaque clan – chaque joueur donc – doit faire vivre son clan dans sa vallée. Une vallée est représentée par un plateau de jeu individuel propre à chaque joueur.

Cela pose tout de suite la question, légitime, de l’interactivité entre les clans et donc les joueurs. Il y en a, mais pas des masses. En fait pour « nuire » à son adversaire, on va pouvoir faire venir un ours dans la vallée adverse. Ce dernier va gêner le déploiement des tuiles dans la vallée de votre adversaire.

Dans la vallée (Oohhoo…)

Ah oui, je vais vous dire comment ça marche pour que vous compreniez la subtilité avec le «nounours». En plus des vallées respectives, il y a un tas de tuiles en commun. Ces tuiles, rectangulaires, sont divisées en deux. Chaque partie comporte un symbole de développement qui, lorsque qu’une autre tuile comporte le même symbole vient se juxtaposer à celui-ci (comme les dominos en somme). C’est à ce moment là que se déclenche alors l’effet du symbole représenté sur les deux tuiles adjacentes (comme par exemple la récupération de bouffe, la pose d’un jeton ours, la possibilité de libérer des abris sur le bord de votre vallée, etc.).

Notre vallée est un espace qui va vite devenir étroit car une fois jouées, les tuiles ne servent plus et occupent de la place. En plus d’essayer d’en tirer un bon parti par leurs pouvoirs, les tuiles doivent être judicieusement placées pour tenter de marquer des points de nourriture et d’abris (les règles du jeu, téléchargeables sur le site de l’éditeur, l’explique très bien). Donc vous imaginez si vous avez un pion ours qui vient se placer sur votre étroite vallée ça devient vite l’anarchie oui, mais ça complique surtout la pose de vos tuiles.

La suite de l’article sur Sapiens est à lire en intégralité dans le numéro 6 de l’encéphalovore (à télécharger ici).

 
Rédigé par
Du rab de Draft Punk
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Crossing c’est la réunion éditoriale de trois jeunes éditeurs de la scène...
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