Les séries, c’est comme les jeux. Il y en a beaucoup. Et donc, tenter de faire une série sur la légende du cavalier sans tête, transposée dans notre époque moderne est un pari couillu. Après tout, c’est dans les vieux pots qu’on fait les meilleures soupes paraît-il. Alors Sleepy Hollow, potage insipide ou pas ?
Sleepy Hollow 1781, non loin de New-York, en pleine guerre d’indépendance américaine. Ichabod Crane, espion à la solde du commandant Washington est sur le champ de bataille. Sa mission est de tuer un soldat Hessois (des mercenaires allemands recrutés par la couronne d’Angleterre) en particulier. Manque de bol, ce dernier est juste le Mal incarné (mais bien incarné, par un acteur sans tête. Très rare à dénicher d’ailleurs).
C’est donc tout naturellement, et à des fins scénaristiques sans doute, que notre héros Ichabod Crane, est blessé mortellement lors de sa rencontre avec le suppôt de Satan (ou apparenté). Néanmoins, Ichabod, par un sursaut héroïque arrive tout de même à trancher la tête du soldat de l’enfer lors d’un dernier geste. C’est beau. Le sang des deux combattants se mêle ainsi que leur destin.
Un peu moins de deux siècles et demi après ces terribles évènements, le cavalier sans tête réapparaît, peinard, et sème de nouveau la terreur à Sleepy Hollow. Bourgade devenue paisible entre temps. Le soldat de l’enfer est à la recherche de sa tête. Il a dû se dire que c’était le bon moment (le temps que ça monte à la tê… ah non. Rien).
Au même moment, non loin de là, dans un tombeau caché et empli de sorcellerie, Ichabod Crane sort lui aussi de son sommeil éternel (qui du coup ne l’est plus trop). Désorienté par l’ère moderne où il se trouve, il est très rapidement traité comme un fou par les services de police locaux, jusqu’à ce que le Shérif en chef soit lui aussi décapité sous les yeux de la jeune (et belle) Abbie Mills. Très vite, Ichabod comprend ce qu’il se passe mais reste confronté au scepticisme des autorités, jusqu’à ce qu’Abbie Mills lui fasse confiance…
La suite de l’article sur Sleepy Hollow est à lire en intégralité dans le numéro 7 de l’encéphalovore (à télécharger ici).