de Jacob Fryxelius chez Intrafin Games
Pour 1 à 5 corporations de 12 ans pour 120 mn de terraformage !
Durant les années 2400, l’humanité commence à terraformer la planète Mars.
De géantes corporations, sponsorisé par le Gouvernement Mondial sur Terre, initient de vastes projets pour augmenter la température, le niveau d’oxygène et les étendues océaniques jusqu’à rendre la planète habitable.
Dans Terraforming Mars, vous jouez l’une de ces corporations et travaillez conjointement au processus de terraformation, mais êtes en compétition pour les points de victoires qui ne sont pas que donnés pour vos efforts à la terraformation, mais aussi pour l’avancement des infrastructures humaines au sein du système solaire.

Terraforming Mars est un excellent jeu de combos, accessible à tous les types de joueurs, même ceux qui ne sont pas passionnés. Les règles sont simples et tout est expliqué sur les cartes. La véritable complexité réside dans le choix des actions, au nombre de 7 : jouer une carte, réaliser un projet standard, valider un objectif, financer une récompense, activer une carte bleue, poser une tuile forêt, et transformer la chaleur en température. Cependant, après quelques tours, tout devient clair et le jeu devient rapidement facile à prendre en main.
Le tirage de cartes introduit une part d’aléatoire qui peut parfois être frustrante, car il peut influencer fortement les choix disponibles.
En revanche, l’interaction directe entre les joueurs est limitée, se concentrant principalement sur les objectifs communs et le placement des tuiles. Le jeu se joue donc plutôt dans son coin, sans beaucoup d’interactions stratégiques avec les autres joueurs, ce qui réduit le stress compétitif. La salade de points à la fin peut parfois réserver des surprises, mais en général, on sait déjà qui va gagner avant même de compter les points.
Le jeu est fluide et captivant, avec de nombreuses stratégies à explorer. Cependant, la déception vient du matériel : les planches de carton sont très fines et mal conçues, ce qui nuit à l’expérience de jeu. Il est donc recommandé de les améliorer pour une meilleure prise en main. Malgré cela, le thème de la terraformation est bien rendu, offrant une immersion réussie. Terraforming Mars reste un jeu stratégique, riche en combos, avec un bon équilibre entre accessibilité et profondeur.
Attention, avalanche de extensions !
Hellas et Elysium (2017)
Ajoute un plateau double face représentant deux nouvelles régions de Mars, chacune avec sa propre disposition de terrains, ses repères et ses objectifs de fin de partie.
Venus Next (2017)
Introduit un plateau latéral représentant Vénus comme une nouvelle opportunité de terraformation, avec de nouvelles cartes associées.
Prelude (2018)
Ajoute des cartes Prélude que les joueurs choisissent lors de la mise en place, permettant de dynamiser la production initiale et la terraformation.
Colonies (2018)
Introduit des zones à coloniser autour du système solaire, offrant des moyens alternatifs d’obtenir des ressources sans avoir à jouer de cartes spécifiques.
Turmoil (2019)
Introduit un gouvernement martien avec plusieurs factions politiques, chacune ayant ses propres programmes. Les joueurs peuvent influencer ces factions pour obtenir divers bonus.
Automa Solo Expansion (2024)
Propose une nouvelle mode solo où le joueur affronte le MarsBot, une intelligence artificielle simulant un adversaire.
Milestones et Awards (2024)
Permet de personnaliser les parties en randomisant 35 repères et 35 récompenses, ajoutant ainsi de la rejouabilité et de la variété.
Prelude 2 (2024)
Introduit 5 nouvelles cartes de corporation, 25 cartes Prélude et 24 cartes Projet, enrichissant les options stratégiques dès le début de la partie.
Amazonis & Vastitas (2024)
Ajoute un plateau double face représentant deux nouvelles régions de Mars, chacune avec ses propres caractéristiques et objectifs.
Utopia & Cimmeria (2024)
Introduit un autre plateau double face avec deux nouvelles régions de Mars, offrant des terrains et des objectifs uniques.
voila, quand vous aurez tout testé, revenez me voir !

On dit bravo !