Tikal

Tikal est un jeu du célèbre duo Kramer & Kiesling sorti en 1999, il est le premier opus de la fameuse trilogie des masques (avec Mexica et Java). C’est sans nul doute le plus connu de la trilogie et sûrement un des jeux les plus connus du monde ludique. En 1999, le jeu remporte le prestigieux Spiel des Jahres et depuis maintenant 17 ans le jeu se vend dans le monde entier. Le jeu mêle exploration, majorité, blocage … avec une mécanique de points d’action simple et efficace.

Vous jouez le rôle d’explorateurs qui partez à la découverte de Tikal, un des plus grands sites archéologiques d’Amérique du Sud. Chaque joueur mène une expédition dans le but de découvrir les plus beaux trésors du site : trésors au sens propre du terme mais aussi et surtout les temples enfouis qui ne demandent qu’à être mis en valeur et puis protégés …

Mais attention, le site est prisé et nombreux (enfin, ça dépend du nombre de joueurs) sont les autres explorateurs qui vont tenter de vous doubler pour s’accorder le bénéfice des découvertes !

Tikal est un jeu d’exploration, de blocage et de majorité.

C’est le point commun aux 3 jeux de la trilogie des masques : chaque joueur a des points d’action qu’il peut utiliser pour effectuer différentes actions. Dans Tikal, chaque joueur a 10 points d’action à son tour, qui lui permettent d’explorer, de creuser, de prendre des trésors, de poser un campement, etc.

Une mécanique simple à comprendre et qui offre une grande liberté : Une petite aide de jeu permet de rappeler le coût des actions. Il n’y a pas de restriction dans la mesure où les actions peuvent être réalisées plusieurs fois, dans n’importe quel ordre.

Si c’est simple, ça n’en reste pas moins très tactique : l’ordre dans lequel sont jouées les actions est déterminant et il arrive souvent qu’après un coup on se rend compte qu’on a oublié quelque chose ou qu’on aurait pu mieux faire. Wolfgang Kramer a dit que pour lui un jeu était bien réglé lorsqu’il manque toujours quelque chose à la fin d’un tour et Tikal est vraiment bien réglé !

Chaque joueur à son tour pioche au début de son tour une tuile qu’il va placer sur le plateau ; cette pioche aléatoire peut clairement avoir un impact sur le déroulement de la partie. En même temps, les aventuriers, s’ils savaient à l’avance sur quoi ils tomberaient en explorant ne seraient pas vraiment des aventuriers. Pour ceux qui souhaitent néanmoins neutraliser cette part de hasard, la règle avancée avec la mise aux enchères des tuiles est pour vous !
De même dans la pioche des trésors, il est préférable de piocher des trésors d’un type qu’on possède déjà.

Tikal fait partie des indispensables d’une ludothèque de poilus.

A son tour donc, vous disposez de 10 points d’action : se déplacer entre les tuiles, mettre en jeu un nouvel explorateur, dégager un nouvel étage d’un temple, pose d’un campement, prise de possession d’un temple en y posant un gardien, découvrir un trésor. Il y a donc pas mal d’actions disponibles avec un coût plus ou moins important. Vous disposez d’une plaquette récapitulative des actions et coûts, vous ne serez donc jamais vraiment perdu.

Côté point, il y a trois décomptes qui arrivent à intervalles plus ou moins régulier. Dès qu’on sort un volcan, les joueurs jouent normalement puis scorent ce qu’il y à scorer : on marque des points en fonction de la hauteur des temples qu’on contrôle, ou on détient la majorité d’explorateurs. Les trésors identiques obtenus rapportent également des points. ET puis à la fin, il y a un décompte… final pardi !

Plus on est nombreux, mieux ça marche. Comme Tikal est un jeu de majorité, à deux ou trois joueurs la tension est moindre. Par contre, à 4, c’est plus long !

On est devant le Spiel des Jahres 1999, ça date un peu…

Alors effectivement, il a un peu vieilli, aujourd’hui, exit les points d’action et les tours interminables. Le jeu peut mettre notre patience à rude épreuve.
Même si la rejouabilité est forte, le ressenti entre les différentes parties peut sembler répétitif. Mais le matériel est superbe, les temples sont en résine et c’est chouette. Si on pense que 10 actions c’est beaucoup, on pensera rapidement le contraire. Il y a tellement de choses à faire. C’est un jeu prenant, passionnant, exigeant.

Vivement la nouvelle version Tikal Legend !


AuteursMichael Kiesling, Wolfgang Kramer
IllustrateurChristophe Swal et Paul Mafayon
ÉditeurSuper Meeple
DistributeurNeoludis
Nombre de joueurs2 à 4
Durée90 minutes
Age10 ans
Prix55 €

 
Score Ludique 7

C’est un jeu prenant, passionnant, exigeant.

7
Rédigé par
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