TIME Stories, une bombe ? vraiment ?

TIME Stories la boite de base du jeu

Marty, je n’ai pas inventé la machine à voyager dans le temps dans un but lucratif…

AAAaaah le voilà ! L’ovni, le phénomène, la bombe… le fameux TIME Stories que tout le monde annonçait l’attentat ludique qu’il était bien avant qu’il ne sorte, même, et surtout, ceux qui n’y ont pas joué. Le voilà enfin, on y a joué, on l’a déjoué aussi, mais de là à dire que ça va exploser le monde ludique et tout péter sur son passage, il y a un fossé. Hein Brigitte ?

Pour commencer je ne suis pas un pro du terrorisme. Même malgré ces derniers et tragiques évènements parisiens qui auraient pu m’aider à mon perfectionnement, je n’y arrive pas. Faut dire que ces infâmes connards ont été trop dans le secret et donc je n’ai pas bien vu. Quoiqu’il en soit, quand on veut poser une bombe (donc faire un attentat) et ben on ne dit rien, on essaye d’être discret. Simple esprit de bon sens et de précaution. Ça serait dommage de se faire gauler après tant de préparation. Le buzz arrive après. Ça n’a pas été le cas pour TIME Stories (TS). Quel bordel ils nous ont fait avant de larguer leur truc ! Ce n’est pas très pro je trouve. Mais au moins ça ne fait de mal à personne.

Passé composé

Bref, l’éditeur de TIME Stories, les Space cowboys, l’Apple du monde du jeu de société, a annoncé la couleur (en l’occurrence blanche), en nous disant que la révolution de sa mécanique révolutionnaire révolutionnerait le jeu de plateau. Mouais.

Quoiqu’il en soit, les Space Cowboys ont fait leur taf de comm’ de fort belle manière. Ils ont laissé la mayonnaise prendre sur un grand nombre de beta testeurs. Ces derniers ont rapidement plongé dans leur rôle d’apôtres pour défendre un jeu comme TIME Stories qu’il ne faudrait surtout pas critiquer de façon suspicieuse et interrogative. C’est déjà le même problème avec les religions, Apple et la famille d’Angleterre. Alors si ça commence à déborder sur les jeux, ça va être tendu pour exprimer une idée ou un ressenti. Rassurez-vous on en n’est pas encore là, même si, tout compte fait, les points rouges sur mon tee-shirt et dans mes yeux me font dire que…

Je vous parlais de ressenti. Car c’est bien de ça qu’il s’agit à mon sens. De ressenti. De forme, pas du fond. Vous avez noté, je ne vous parle toujours pas du jeu en lui même, mais de cette effervescence pré-vente que nous n’avions jamais connu jusqu’à présent et d’une ampleur importante dans le monde du jeu. Rassurez-vous (bis), ou pas, ces « phénomènes » seront de moins en moins rares. Le monde du jeu/jouet est avant tout un marché (à forte croissance) et il faut se démarquer des autres pour en vivre.

Bon allez, je sais que j’en saoûle certains avec mes réflexions (voir l’Encéphalo numéro 5) alors je vais passer au jeu en lui même et voir s’il y a autant de poudre explosive qu’on nous l’a dit.

J’ai donc appelé avec moi des démineurs professionnels, à savoir une partie de l’équipe de l’émission de radio « Des Lud’s et des Plum’s » (plumfm.net, 102.1 FM, Morbihan) qui ont un avis différent du mien sur TIME Stories. Ce n’est pas plus mal, mais d’un coup je les aime moins. C’est comme ça que voulez-vous…

TIME Stories est un jeu de Manuel Rozoy. L’auteur nous propose d’incarner des agents temporels qui, l’œil sur la pendule comme peut l’avoir un agent de Pôle Emploi, vont voyager dans le temps et essayer de résoudre une énigme au travers du réceptacle que vous aurez choisi en début de partie. Le réceptacle c’est la personne qui va vous prêter son corps pour agir à travers lui dans l’époque où vous vous trouvez. Pour résumer, vous êtes un peu comme dans Code Quantum (l’excellente série tv), un esprit dans le corps d’un autre avec ses capacités et ses handicaps.

La suite de l’article sur TIME Stories est à lire en intégralité dans le numéro 6 de l’encéphalovore (à télécharger ici).

 
Rédigé par
Du rab de Draft Punk
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