Une grande forme ces derniers mois pour maître Faidutti, qui après un voyage dans le parc à (to)thème du Jurassique, nous propose cette fois une escapade plus ou moins mystique en terre amérindienne afin d’y invoquer les grands esprits.
C’est dans la collection Sweet Box (Les poilus, Kréo) de Sweet November Games que Waka Tanka matérialise son apparition. Ce petit format, idéal à trimballer, arrive à condenser des jeux d’une qualité inversement proportionnelle à la taille de la boîte. L’illustration de la boîte, fort bien réalisée, est propre et conviendra parfaitement à une mise en avant aguichante en rayon.
La boîte et les cartes de Waka Tanka sont très belles. Il n’y pas de soucis la-dessus. Point de vue matos, on a aussi 6 rondelles cartonnées représentant chacune un animal totem, soit l’image de l’esprit à invoquer. Ajoutez à cela un joli meeple « chamane » indien, un totem 3D à monter soi-même et plusieurs jetons « invocation ».
Deux dés, un crayon, une gomme sont les seuls accessoires dont vous aurez besoin pour … Ah non, ce n’est pas ça. Pas besoin de quoi que ce soit de plus. Si, des amis éventuellement, ça peut aider.
En reprenant la mécanique du jeu du menteur, vous serez, vous, en tant que jeune indien d’amérique, un apprenti chamane qui devra invoquer les animaux totem que le grand chamane vous demandera. Pour ce faire, le joueur déplacera le pion « grand chamane » sur l’une des rondelles d’animaux totem, disposées en cercle autour du totem (qui lui est purement décoratif).
Une fois arrivé à destination, le joueur jouera une carte face cachée en disant : « j’appelle l’esprit du coyote » (si vous êtes sur la rondelle coyote, hein…). Ensuite libre à vous de déposer devant cette rondelle la carte adéquate. Car, in fine, le but est de se débarrasser de toutes ses cartes sans que les autres joueurs ne se rendent compte que vous êtes plus un charlatan qu’un véritable chamane maîtrisant la communication avec les esprits.
La suite de l’article sur Waka Tanka est à lire en intégralité dans le numéro 8 de l’encéphalovore (à télécharger ici).