Yamataï, défriche et des maîtres

Yamataï est une création du désormais prolifique (et « bankable ») Bruno Cathala (qui vient de s’offrir le spiel avec Kingdomino), en duo avec Marc Paquien, qui vous propose de situer vos talents de développement dans un pays légendaire et onirique du folklore sino-japonais. Saurez-vous séduire la reine Himiko en lui proposant la plus belle des cités ?

Yamataï jeu de société

Pour l’édition de ce Yamataï, c’est Days of Wonder qui s’y colle. On ne peut pas dire que le sieur Cathala se cantonne à bosser avec un seul éditeur. Si ça se trouve, ce sont eux qui ne peuvent pas suivre le rythme effréné de ses créations, qu’il soit accompagné d’un acolyte ou non.

Quoiqu’il en soit, la présente mouture nous en envoie plein les mirettes grâce son illustration de couverture aux couleurs chatoyantes et magistralement réalisée​ par Jérémie Fleury. C’est beau, ça donne envie.

Belles îles (en mer)

Pour ne pas trop s’attarder sur des détails superflus, on trouve pêle-mêle un très beau plateau de jeu, des tuiles diverses​ et variées comme les spécialistes, les bâtiments et les flottes. On y ajoute un paquet de jetons (pièces, marqueurs divers, cultures, etc…) et des fiches pour chaque joueur.

Saupoudrez le mélange de meeples en forme de bateau de différentes couleurs (représentant les différentes ressources) et terminez le tout pour que chaque joueur dispose de bâtiments de sa couleur et d’un meeple pour le placer sur l’échelle d’ordre du tour.

Oui, il y a beaucoup de matériel, et encore une fois c’est la fête pour vos rétines.
Dans Yamataï vous allez devoir faire preuve d’audace, d’un tout petit peu d’anticipation et de beaucoup d’opportunisme pour tenter de marquer plus de points de victoire que vos adversaires. Pour y parvenir vous avez plusieurs options.

Sachez​ tout d’abord que le mythique pays de Yamataï est un archipel composé d’une multitude d’îles qu’il va falloir défricher avant de pouvoir y construire vos bâtiments. Yamataï se visite de la gauche vers la droite, c’est à dire que pour avancer sur la carte (le plateau) vous allez devoir recruter des bateaux et les placer, pour commencer, sur les cases de départ situées… ouais, à gauche.

Oooh mon bâteau

Vous allez donc placer des bateaux, à tour de rôle, quasiment à chaque tour, sur le plateau. Au moment où vous placez votre flotte vous allez soit pouvoir défricher (et du coup récupérer des jetons cultures), soit vous servir de la ressource du bateau pour construire un bâtiment parmi ceux qui sont disponibles. Ces effets s’appliquent uniquement sur les îles adjacentes aux bateaux nouvellement posés.

Les bateaux sont posés une fois pour toutes (sauf effets spéciaux) et leurs ressources sont toujours exploitables par les autres joueurs. Ce qui peut leur permettre de construire des bâtiments eux aussi tant qu’ils participent un tant soit peu au développement du réseau de bateaux.

La suite de l’article sur « Yamataï » est à lire en intégralité dans le numéro 10 de l’encéphalovore (à télécharger ici).

 
Rédigé par
Du rab de Draft Punk
Il est temps d’imprimer et de jouer !
Pendant le confinement, Superlude à été l’un des premiers éditeurs à proposer...
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